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Reprise des classes mouvementée

                                                                 le 16 septembre 2020

                                     

                                                     La reprise des classes aussi bien à Karcadjane au Mali qu'à Niamey au Niger ne se passe pas dans les meilleures conditions.

A Karcadjane :

                                                     Le village a connu la semaine passée des heures difficiles à la suite d'un conflit entre 2 villages voisins qui a dégénéré. Des 2 côtés, il y a des morts et des blessés. Le campement de Karcadjane a été abandonné par les familles et bien entendu la réouverture de l'école Maguy Vautier a été repousée en attendant un règlement amiable du conflit pris en charge par le CMA Comité des Mouvements de l'Azawad) sous la houlette du Gouverneur de Tombouctou. A suivre...

Au Niger :

                                                     Des pluies trés violentes et inhabituelles en septembre doublées de vent violent se sont abattues sur le Niger. Des inondations importantes ont eu lieu dans de nombreuses villes et villages.

                                                          Des sinistrés de Kirkissoye, près de Niamey, victimes des inondations, le 27 août 2020.

 

                                                      La situation nationale des inondations à la date du 7 septembre 2020 était la suivante: 300 000 personnes sinistrées, 65 décès dont une cinquantaine par effondrement des maisons ( le plus souvent en banco), 15 décès par noyade et une centaine de bléssés. Un grand nombre d'animaux ( brebis, chèvres ) ont été noyés. D'autre part, environ 35 000 maisons et cases sont détruites et 5 800 hectares de cultures submergés par les eaux.

                                                      La population touarègue que nous suivons à Niamey ( parrainage des enfants) a subi des dégats (bois de tentes cassés, tentes déchirées, céréales stockées sous la tente polluées et gorgées d'humidité) mais pas de bléssés et le niveau de l'eau n'a jamais été trop important. En revanche, de nombreux quartiers de Niamey ont été inondés rendant les déplacements difficiles. Cela complique bien entendu la reprise des cours pour les collèges et les lycées, un grand nombre d'établissements étant réquisitionnés pour recueillir les réfugiés. Il faut donc considérer que les écoles ouvriront véritablement leurs portes au moment de la repreised es primaires , c'est à dire le 1er octobre.

                                                       Les moustiques avec l'humidité importante sont très nombreux et il paraît vraisemblable que le paludisme ne sévisse dans les semaines à venir.